… inspirés de Saint Augustin

l’inspiration augustinienne de Pierre Fourier et d’Alix Le Clerc

Pierre Fourier et Alix Le Clerc lèguent à la Congrégation Notre-Dame l’esprit de Saint Augustin, tout un patrimoine spirituel, une manière d’être et de vivre la relation, une tonalité originale, tout en étant simplement évangélique : 

  • La liberté selon l’Esprit : un élan pour inventer le chemin

 C’est dans l’amour reçu et donné que se trouvent la liberté, le bonheur, la « vie en abondance. » « Unis dans l’essentiel et libres dans les options, nous cherchons avant tout la charité ! ».

Ecoute Augustin « Ce qui distingue les actes des hommes, c’est la charité qui est à la racine. Bien des choses peuvent avoir l’apparence du bien, qui ne procèdent pas à la racine de la charité. Les épines ont aussi des fleurs : il y a des actes qui paraissent durs, qui paraissent cruels ; mais ils visent à corriger, inspirés par la charité. Une fois pour toutes t’es donné ce court précepte : Aime et fais ce que tu veux ; si tu te tais, tais-toi par amour ; si tu parles, parle par amour ; si tu corriges, corrige par amour ; si tu pardonnes, pardonne par amour ; aie au fond du cœur la racine de l’amour ; de cette racine il ne peut rien sortir que du bon. » (1Jn 7,8)

Une attention à chaque personne puisée dans l’exemple du Christ :  un regard qui croit en l’autre

Ecoute Augustin : « Je vous ai déjà donné cette comparaison, très chers frères, si je ne me trompe. Voilà du bois de chêne ; un habile artisan voit ce bois non taillé, coupé dans la forêt ; ce bois lui plaît ; je ne sais ce qu’il veut en faire, mais il n’aime pas ce bois pour qu’il demeure tel quel. Son art lui fait voir ce que ce bois peut devenir, son amour ne va pas au bois brut ; il aime ce qu’il en fera, non le bois brut. L’artisan nous a vus comme un bois brut venu de la forêt et ce qu’il avait en vue, c’est l’œuvre qu’il tirerait de là, non le bois brut. (…) (1JN 8.10)

Ecoute Augustin : « Un des devoirs de l’amour, c’est de porter mutuellement nos fardeaux. Ce devoir, qui n’est pas éternel, nous conduira à l’éternelle béatitude ; là nous n’aurons plus de fardeaux à porter pour nous entraider… On raconte que lorsque les cerfs traversent un bras de mer en quête d’une île à pâturages, ils s’alignent de façon à poser les uns sur les autres le fardeau de leur tête avec leur charge de bois : celui qui est derrière allonge le cou et pose sa tête sur le dos de celui qui le précède. Mais comme le chef de fil n’a pas où reposer sa tête, on dit qu’ils le remplacent tour à tour. Quand il est fatigué, il passe en queue, en cédant ainsi sa place à celui qui le suivait quand il ouvrait la marche. 

Une communauté fraternelle : C’est un style de vie fraternel, simple et qui libère, où chacun peut exister dans sa singularité et où se construit l’unanimité